Avant les élections cantonales, les candidats, du PS à l'UMP, souhaitaient un stade soit à Perrignier, soit dans Thonon. Un stade à Thonon aurait été un moindre mal si une option sans voiture ni parking, mais avec une mini-gare derrière le stade avait eu une une petite chance d'être retenue... Mais le stade écolo ne fait pas partie du catalogue de la FFF... .
Puisque les exigences de la fédération étaient telles qu'il aurait fallu un nombre invraisemblable de places de parkings, des vestiaires immenses... la solution ne se trouvait plus dans le Chablais, mais à Genève, dans le stade qui existe déjà ! Puisque des Thononais, des Evianais et des gens de Gaillard font la navette tous les jours pour aller travailler ou écouter des concerts à Genève, ... ce n'est pas aberrant, une fois ou deux par mois, d'aller voir notre équipe sur le stade de Genève. C'est ce que nous avons défendu lors des élections cantonales. Un stade de 25000 places à Thonon ou à Perrignier, d'un coût approximatif de 100 000 000 d'euros, nous a paru démesuré. Le foncier se fait rare, il faut le préserver.
Les électeurs ont été de notre avis : c'est à Perrignier que le score pour Europe Ecologie les Verts a été le meilleur. Et, du jour au lendemain, nous n'avons plus entendu parler d'un stade à Perrignier ! Ouf. Mais le combat des écolos n'est pas terminé puisque le projet se déplace au grès des vents entre Seynod et Cranves-Sales. Est-ce si compliqué de faire jouer une équipe à Genève ?
Beaucoup plus, en tous cas, que de créer un site d'entrainement au château de Blonay. Sans scrupule envers son PLU, le conseil municipal de Marin a choisi de faire déclasser des vignes pour les vendre à l'ETG et en faire un terrain de foot. Il parait qu'on aura des vignes comme haie entre les terrains...