Et voilà, on va encore accuser les écologistes de semer la panique...Avec un titre pareil, c'est sûr, seuls les convaincus auront envie de le lire :  "2030, le krach écologique". L'auteur, Geneviève Férone vous expliquera des choses que vous, écologistes, savez déjà : que la concentration en CO2 est passée, en volume, de 280 ppm (particules par million) à 385 ppm en 2007, que les 2° d'augmentation prévus pourraient vite se transformer en 10° si rien n'est fait (et rien n'est fait), que les halocarbures sont des gaz à effet de serre plusieurs milliers de fois plus puissants que le CO2, que le transport aérien a des effets catastrophiques, que 50% des émissions de GES en Europe proviennent de la consommation individuelle d'énergie, que nous mangeons trop de viande et que nous nous chauffons trop, qu'il faudrait réduire beaucoup plus nos émissions que les objectifs de Kyoto... etc.
Vous ne serez pas forcément d'accord avec elle sur tout, parce que, dans l'urgence, elle préfère nous vouer au nucléaire qu'à quelques degrés de plus.
Et le fait qu'elle travaille pour Véolia tout en prônant les délocalisations nous fait jubiler...
Mais le problème, encore une fois, c'est le titre.
Ceux qui doutent de la nécessité de changer nos comportements quotidiens n'auront jamais envie de lire un livre pareil. 
Alors, à vous de jouer, rédacteurs du Thonon Magazine,  journalistes locaux : le changement ne se fera pas si vous ne consacrez pas une partie de vos pages à conseiller les gens et à les informer sur les comportements à adopter pour limiter les dégâts.
Nos montagnes, nous les aimons enneigées. Si les pôles fondent, nul doute que nous n'aurons plus qu'à pleurer sur l'économie montagnarde dévastée et  les pentes vides de neige...

Le classement du site de la Dent d'Oche est un évènement important que les montagnards attendent depuis longtemps. Les opposants à la protection de ce site exceptionnel ne s'y opposent que parce que le projet nuit à leur intérêt mercantile, telle une hôtelière qui ne pourra pas transformer son champ en caravaning.
Pour nous, la montagne n'a pas à être rentabilisée. Le site de la Dent d'Oche est exceptionnel par la diversité de sa flore, et c'est un des derniers endroits épargné par les pylônes.
Tout a été dit à ce sujet dans le dossier présenté au public lors de l'enquête. Il est impensable de ne pas tout faire pour mener ce projet à terme.

A propos des magasins qui laissent toujours les portes ouvertes*, voici un petit calcul plutôt terrifiant, mais qui montre qu'il serait facile de faire de grosses économies d'énergie. Il manque juste une décision politique.

1)    La combustion de chaque millier de m3 de gaz naturel   entraîne l’émission dans les fumées, d’environ 1,5 tonne de dioxyde de carbone (CO2), principal gaz à effet de serre.

2)    La combustion  de  870 litres de fuel, qui donne à peu près la même chaleur que ci-dessus, engendre 2,3 tonnes  de dioxyde de carbone.

 

En faisant la supposition qu’en moyenne nationale chacun des 200 (nom du magasin) de France consomme, à cause des portes laissées ouvertes, un supplément de 2500m3 de gaz chaque année (soit équivalent calorifique d’environ 2000 litres de fioul), x200,  cela fait déjà environ 750 tonnes supplémentaires de CO2/an.

 

L'auteur de ce calcul, F.Kaufmann, est le fondateur d'une association écologiste grenobloise. Il est aussi thermicien.
750 tonnes de CO2 pourrait donc être en grande partie économisées rien que si les portes des magasins de cette chaine ne restaient pas tout le temps ouvertes... Combien de chaînes de magasins imposent l'ouverture permanente des portes ? Pire, dans Thonon, dans la Grande Rue, un magasin n'a pas de portes, mais des vitrines qui se rabattent...  Chacun jugera... et est libre d'y faire ses courses... mais ce sont nos enfants qui payeront l'addition du changement climatique...

*Les commerçants indépendants sont beaucoup plus responsables, rares sont ceux qui, à Thonon, ne ferment pas leurs portes. 

 

 

Vous aviez sans doute cru que pour faire du sport, il fallait du courage... et bien non.
La preuve est ce pauvre David Douillet, ridicule avec son lamentable badge "Pour un monde meilleur"... Mais, pour les chinois, il n'y a pas de monde meilleur que le leur. Les bourreaux sont toujours sincères. Ils sont persuadés d'avoir raison, puisque cela fait 50 ans qu'on leur répète que les tibétains sont un peuple sanguinaire et que le Tibet a besoin de la Chine.
Besoin de nous, même s'il commence à être un peu tard. Besoin qu'on rafraîchisse la mémoire de nos chers élus, là, par contre, il n'y a pas de doute. Lors de la soirée pour le Tibet, vendredi 28, ils semblaient tous avoir oublié que dans les années 89/90, c'est Jacques Maillander, élu écolo à la Mairie de Thonon, qui, le premier, avait demandé à ce que la ville de Thonon parraine un prisonnier politique tibétain. C'était une grande idée, mais je ne connais pas la suite...
 

Une bombe pour le Léman... ou juste un peu de goudron ?

Il suffit de tourner à droite devant l'usine Thalès, de longer un peu la Dranse.
Là se trouve le terrain d'aéromodélisme. Avec un beau goudron rutilant.
Mais pourquoi tout bosselé ? Il paraît qu'on le refait régulièrement, ce goudron.  Mais... j'y pense, il n'y avait pas une décharge à ciel ouvert, ici ? Ah... Et... avec des déchets hospitaliers, peut-être ? Et quoi d'autre ? A l'époque, les métaux lourds, les médicaments, on les mettait bien en décharge, non? Ah,oui, mais... la réserve du delta de la Dranse, elle est bien en aval ? Hum...  On est sûr qu'il n'y a pas d'infiltration vers la Dranse ? Cette décharge n'est pas mentionnée comme ayant un caractère particulier, dans le livre "l'état initial", qui introduit les documents du SCot. Pourtant, le volume de déchets entreposé a dû être bien plus important qu'ailleurs, et de nature bien différente... il s'agit forcément d'un volume énorme parce que le gravier y a été extrait presque jusqu'à la nappe phréatique, ce qui fait un grand volume. Et tout n'est pas forcément à cet endroit.
Et comme elle date des années 60, lorsqu'il a été question d'utiliser le terrain pour les petits avions télécommandés, elle était déjà rebouchée depuis longtemps.
Je souhaite bien sûr que rien de dangereux n'ait jamais été entreposé là, ou bien que les choses susceptibles de l'être aient été retirées avant le comblement. Mais dans les années 60, c'était les débuts du plastique pour tout, des produits chimiques miracles qu'on jetait ensuite sans se poser de questions...
La Cachat serait propriétaire d'une partie des terrains et aurait fait des forages, mais d'un ou deux mètres au dessous. Et si l'un de vous, cher lecteur, aviez des infos... n'hésitez pas !  Mais ce serait peut-être bien que quelqu'un regarde de plus près ce qu'on a recouvert jadis... Oui, je sais, d'aller fouiller dans les vieilles poubelles, ça va coûter cher. Et se poserait un autre problème : on en ferait quoi, après, des déchets dangereux si on en trouvait ? 
Merci les générations d'avant, beau cadeau que vous nous avez fait !
                                                                                                                                                                 Par Elisabeth Charmot

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Dernières nouvelles : des forages auraient été pratiqués il y a plus de 10 ans pour une étude faite par une hydrogéologue, sur toute la zone, jusqu'au centre de tri/ déchetterie où là, la décharge serait plus dangereuse puisque datant des années 80. Les déchets étaient polluants, comme partout, mais non toxiques, et dans des quantités acceptées par la loi.
Par contre, cette personne avait demandé aux services municipaux de surveiller activement le site.
Je ne sais pas, à l'heure actuelle, si cette surveillance est effectuée ou non.

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