Monsieur Zory nous avait pourtant promis une végétation locale et luxuriante, avec des arbres généreux : pour un peu, il aurait recréé la forêt de Ripaille sur le contournement !
Il n'a eu peur de rien ! Les cotoneastères sont les seuls survivants, et c'est pas franchement local ! De plus, pour la biodiversité, on repassera : là où il aurait fallu alterner les espèces végétales, on se retrouve avec des plantes d'une seule et même sorte sur 200m, puis d'une autre essence de plante sur 200 m (enfin... plutôt que des plantes, des tiges toutes sèches). Il n'y a pourtant pas eu de sécheresse, les plantes avaient donc toutes les chances de reprendre...
Quant aux arbres, les 3/4 (et je suis gentil !) sont secs. De toutes les façons, ils étaient si peu nombreux, que, secs ou pas, ça ne fait pas de différence.
Et que dire des énormes agrafes métaliques qui fixent des tapis de feutre d'au moins 1 cm d'épaisseur ? Combien y en a-t- il en place ? Qu'elle est le prix d'une agrafe ? D'un tapis de feutre ? qui va les enlever ?
J'imagine qu'à ce prix là, nous aurions tous préféré les mauvaises herbes... qui n'auraient au moins pas séché. Et quoi de pire qu'une mauvaise herbe, quoi de plus envahissant... Sinon un cotoneastère ?
Tant qu'à faire n'importe quoi, autant s'amuser (ce qui ne doit pas être le cas de M.Zory quand il voit ses pauvres plantations) : je propose donc à tous les thononais d'aller déposer des châtaignes, des noix, des pommes de pin ou des fênes aux abords de la route : ça coûtera moins cher, ce sera plus "couleur locale" et, au moins, on aura quelques chances d'avoir un jour de vrais arbres !