Le maire de Reyvroz a eu une bien mauvaise idée en acceptant , en mars 2011, des sondages pour savoir si une implantation de carrière serait possible sur sa commune...
La commune a besoin d'argent, ce qui ne surprend personne : il y a les réseaux d'assainissement à réaliser. Mais résoudre un problème d'environnement (l'assainissement) en créant un autre dommage (la carrière) ne parait pas forcément judicieux !
Personne ne peut nier l'impact d'une carrière. D'abord pour les riverains : le bruit, la poussière, dévalorisation des biens... Mais aussi, son impact global : sur la forêt dans laquelle elle se situerait, sur toute la biodiversité environnante, sur la qualité de l'air et sur l'atmosphère car on fait ressortir des gaz, sur le ressource en eau, probablement sur la stabilité du terrain, sur le trafic routier global quand elle est située loin des grands axes, ce qui est le cas. En faisant un tour sur le blog de l'association (http://lesamisdelachapelledespas.blogspot.com) , on trouvera d'autres arguments.
Seulement, voilà, des carrières, il en faut ! A cause de la croissance, toujours cette croissance, qui nous demande d'avantages de logements, d'avantages de routes, d'avantages de commerces... 7 à 8 tonnes par habitants... On aurait pour quelques années de granulats et de beaux rochers, à Reyvroz, mais allons-nous laisser grignoter les montagnes ? Si on continue sur cet élan, à consommer nos ressources de cette façon, en quelques siècles, les besoins de la croissance auront pas mal dévoré...
Mais de quelle croissance parlons-nous ? De la nôtre ? Si nous avons besoin de cailloux, autant qu'ils soient prélevés par ici, plutôt que de les faire venir d'ailleurs !
Et bien non, même pas. Parce que, si on regarde un peu le SCOT, (Tome1bis_Diagnostique_EIE page 58), on voit que les besoins sont couverts par les carrières existantes pour les 10 ans à venir, et ce en tenant compte de la croissance... Et en 10 ans, carriers et entreprises de BTP peuvent encore faire des progrès en matière de recyclage, et, nous, Chablaisiens, nous pouvons revoir nos exigences en infrastructures à la baisse...